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Nous voyons les choses telles qu'elles sont dans le Néant,
et nous les prenons pour les choses telles qu'elles sont dans l'Existence.
Mais puissent les choses telles qu'elles sont dans le Néant
nous servir à connaître les choses telles qu'elles sont dans la vraie Existence, la vraie Vie:
l'Univers TOTAL, la Réalité TOTALE, l'Ensemble de toutes les choses.
Nous ouvrons donc un Nouveau Paradigme: la Science de l'Univers TOTAL,
la Science de l'Existence, de l'Etre, de l'Univers-DIEU, l'Alpha et l'Oméga.

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Fille des étoiles

Partage d'un texte-témoignage d'AbbyEve

Partage d'un texte-témoignage d'AbbyEve (blog: Mon Paradis perdu et Retrouvé)

Source:
https://bisounoursfache.art.blog/2024/03/21/fille-des-etoiles/

Lorsque j’étais enfant, disons dans la période de mes 10 ans jusque mes 16 ans, je « traînais » beaucoup dehors, comme on dit.

Jamais loin de l’oeil vigilant d’un père protecteur (ou même angoissé), mais dehors quand même.

Au « grand air », et parfois même lorsque le soir tombait, et alors je pouvais admirer les Etoiles dans le ciel… Si nombreuses, si belles, si inaccessibles!

« Traîner dehors » n’était pas pour autant faire des bêtises. Du moins, pas à 12 ans. Je réalise seulement aujourd’hui (et c’est une belle révélation!) à quel point cette période a été cruciale dans mon évolution, et Qui je suis devenue aujourd’hui.

La « magie » de la chose à l’époque, c’est que ce Dehors, restait un petit cocon relativement protecteur. Un dehors bien cadré, avec des limites très clairement définies par les maisons elles-mêmes. Elles étaient agencées de manière à pouvoir faire le tour d’un gros bloc de maisons, tout en étant entourés par les maisons d’en face qui faisait elles-mêmes un plus grand « cercle » protecteur.

Il ne s’agissait donc pas de faire des bêtises, mais principalement de marcher … De discuter en marchant. De faire sortir ce que l’on avait au fond de soi, et de le partager en toute confiance, entre oreilles attentives. Et puis de confier ça à ce Dehors qui était une seconde maison.

On faisait donc des « tours du quartier » à n’en plus finir… Puisque donc la configuration des maisons faisait qu’on pouvait quasiment marcher à l’Infini … Puisque lorsqu’un tour était terminé, c’est un Nouveau tour qui prenait le relai. « Encore un? Oh oui, je veux bien! » … Un cycle infini: lorsqu’une triste-Fin devient un autre-Début.

On était probablement une bonne vingtaines de gosses, parfois séparés en petits groupes, parfois tous réunis un court moment. On avais nos « meilleurs » amis, mais parfois aussi on « marchait » avec d’autres jeunes qu’on connaissait moins bien. Allez savoir ce qu’on se disait, cela je l’ai oublié. Mais ce que je n’ai pas oublié, c’est ce que je ressentais à l’intérieur de moi, dans mon esprit et dans mon coeur.

Parfois on se disait « Viens, on va s’asseoir sur le bord du trottoir ».

Et puis une fois assis, on avait envie de se coucher, comme si on était dans l’herbe. Notre esprit faisait abstraction du sol dur et froid. Et qu’il fasse clair ou noir, on pouvait papoter des heures… ou juste se taire… en regardant le ciel.

Je confiais parfois à mes deux copines de références, à quel point « il y avait un vide » en moi… Un si grand vide, dans le coeur d’une si petite fille.

C’était un « vide » douloureux. Ou au contraire un truc « gigantesque » au fond de moi, et que je n’expliquais pas. Etait-ce ma petitesse ici-bas, face à ce Dehors si grand, et face à ce Ciel qui semblait gigantesque de promesses…

Le ciel me donnait l’impression qu’on nous offrait une infinité de vies possibles… Mais à hauteur du trottoir où nous marchions, il semblait n’y avoir qu’une seule vie possible. Celle où il faut garder « les pieds sur terre« .

Et mon coeur de petite fille se brisait, à l’idée que ça soit si difficile d’aller toucher du doigt les nuages, les étoiles, où tout ce qui pouvait y avoir au-delà… Car forcément au-delà du ciel, se cachait un Truc infini…

S’il nous était possible de « marcher à l’infini », en faisant une infinité de « tours du quartier »… C’est qu’il devait être possible de « voler vers l’infini » … Vers l’infini et au-delà, comme dirait Buzz l’éclair !


Et puis, un jour.
Soudainement.
L’affaire Dutroux.
Juste devant ma porte.

Une dure réalité qui fait exploser le cocon protecteur. Ce Dehors de tous les possibles, qui devient soudainement dangereux. Ces enfants qu’on confine à l’intérieur des maisons, pour les protéger de tout. Ce Ciel dont on nous prive, et qu’on ne pense même plus à regarder, tellement l’horreur nous en a subitement déconnectés!

On ne respire plus.
On ne vit plus.
Tous, petits et grands encaissent.

Et puis la vie reprend.
Très difficilement.
On fait avec.

Comment apprendre à vivre dans un monde où des prédateurs-humains rôdent partout? Des prédateurs qui enlèvent des enfants, pour leur donner une « éducation sexuelle », et les faire entrer dans des réseaux de trafic d’humains. Des réseaux de pédopornographie. Des réseaux de prostitution. Des réseaux où règnent les abus rituels, les cérémonies occultes. Des prédateurs qui parfois laissent mourir les enfants avant même de les avoir « livrés » aux clients. Et Dieu seul sait pourquoi. Des prédateurs ou des consommateurs qui peuvent se révéler être des hommes politiques, des membres de familles royales, des démons-en-cravates partout sur la planète.

Mais la vie continue.
Les enfants ressortent timidement de chez eux.
Et on reprend la marche…

Puis viens l’âge des « petits copains ». L’âge où les jeunes filles tombent « amoureuses » des mecs plus vieux. Dont on ne se méfie pas. Quand TOMBER « amoureuse » fait mal, comme si on avait flotté un instant dans le ciel, et que soudainement on retombait violemment sur ce trottoir dur et froid. Celui où on aurait du rester pour admirer innocemment les étoiles.

A 12 ans, je comprends que des prédateurs-humains rôdent près de chez moi pour enlever des petites filles. A 16 ans, je ne comprend pas encore qu’un autre type de prédateurs-humains rôdent sur ces « trottoirs » imprégnés de mon innocence, pour s’abreuver de jeunes filles. (Pour plus de détails, voir l’autre article: Les manipulateurs sont parmi nous)

Revenons-en à mon Ciel, qui malgré tout ne m’a jamais quittée…

Je réalise donc aujourd’hui, que toute jeune j’avais reçu cet appel à comprendre d’Où je viens. Cette mission à accomplir, pour trouver des réponses. Car c’était cela l’immense « vide » ou le « trop plein » en cette petite fille (qui vit toujours en moi) : une infinité de questions qui nécessitaient des réponses! L’immense douleur de n’avoir personne autour de moi qui se posait les mêmes questions. Ou pour m’offrir quelques réponses.

Et donc très jeune les éléments se sont violemment déchaînés autour de moi, pour me déconnecter de cette mission si importante. Me forcer à avoir les « pieds sur terre« , et m’empêcher d’être qui je Suis: la « tête dans les étoiles« .

Je comprends désormais pourquoi découvrir la notion d’Univers TOTAL a transformé à ce point ma vie, en avril 2020…

Cette reconnexion au Ciel de mon enfance, qui a l’époque déjà, vibrait au plus profond de mon coeur. Il m’appelait, me parlait, était si présent à mes côtés.

Ô mon Dieu dans-les-Cieux,
Ô ma Déesse au-delà des étoiles,
Univers TOTAL, toi qui habite mon coeur

Toi ma boussole, mon repère
Mon Infini intérieur et mon Dehors infini…

Tu as toujours été là,
dans les pires moments
et les rares instants de joie

Merci pour tous ces petits cailloux semés sur mon chemin
A l’infini, je te remercie de ne m’avoir
jamais lâché la main!

Sil te plaît, rends moi justice,
et punis, le moment venu,
tout ce qui ma détourné de toi !!

Et désormais,
que plus rien ne me déconnecte de toi…
Ô je t’en supplie,
Reste auprès de moi,
jusqu’à l’Infini… et au-delà!

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