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Satan le Diable

Science de l'Existence

ou Théorie universelle des ensembles ou Théorie de l'Universalité
Nouvelle Science, nouvelle vision de l'Existence, de l'Univers, de la Nature, de la Vie, de Dieu
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Le jour où j'ai rencontré Satan le Diable

L'homme du Hama dévoilé par le Sony Cyber-Shot!
Hubertelie face au Démon

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Le 12 août 2007 à Pagouda

PAGOUDA

Le pays du Kinaou, du Hama, des Aléwa et des Aféla

L'homme du Hama dévoilé par le Sony Cyber-Shot!

Voici une vidéo de 8 minutes très étrange : moins de 40 secondes d'images, puis un écran tout NOIR pendant le reste de la vidéo, où on entend deux personnes parler une langue tout aussi étrange que la vidéo. Cette langue, c'est le Kabyè, car nous sommes au pays Kabyè, une ethnie au nord du Togo, en Afrique NOIRE, l'Afrique de tous les mystères.

Pendant ces 40 secondes, il s'est passé quelque chose d'extraordinaire, qui vous a échappé j'en suis sûr. Vous venez de voir une démonstration du HAMA (voir Le pays du Kinaou, du Hama, des Aléwa et des Aféla) !

Si on ne vous explique pas ce qui vient de se passer, comment l'écran est devenu NOIR au bout de 40 secondes et les étonnantes paroles que celui qui a rendu NOIR l'écran a prononcées juste après, le sens de tout cela ne peut que vous échapper. Voici le résumé de la situation:

Face à face entre deux Kabyè à Pagouda le 12 août 2007: d'une part Hubertelie et de l'autre part un Kabyè doté d'un pouvoir que les Kabyè appellent le Hama. Hubertelie est chez lui, il filmait le voisinage. L'homme du Hama sort de sa chambre, avance dans la cour, fixe la caméra, et s'assure d'être dans le champ pour provoquer Hubertelie et l'accuser de le filmer chez lui.

Il dit soudain à Hubertelie : « Je vais aller chercher la chose qu’il faut », puis il disparaît quelques instants derrière le bâtiment qui sert de lieu de cuisine. Hubertlie, inquiet ne cesse de lui demander : « Pour faire quoi ?», « Qu’as-tu l’intention de faire ? », « Je suis chez moi, fais attention à ce que tu comptes faire…»

Il va chercher un bâton d’enfer, il arrive comme un éclair, fait tourner le bâton d’une manière très étonnante, et se met à frapper en direction d'Hubertelie, abrité derrière le mur de sa maison. Il annonce qu'avec son pouvoir (le Hama) il va supprimer la caméra. Hubertelie, bien protégé par son mur qui sert de bouclier, pense (à tort) qu'il n'a aucune chance d'y parvenir. Mais c'est qu'il ignorait ce qu'est le Hama! Il raisonnait encore trop à l’occidental, mais là nous sommes au pays Kabyè…

Cet homme, très bizarrement, arrive à rendre soudain l'écran noir ! Il cesse alors de frapper, et Hubertelie continue à tenir l'appareil, croyant que toute la scène continuait d'être filmée, images et paroles. C'est alors que l'homme, voyant qu'Hubertelie n'avait pas compris ce qui venait de se passer, lui dit cette chose très étrange: "Ma liza appareil!" (J'ai supprimé ton appareil!").

Hubertelie ne savait donc pas que l'appareil n’enregistrait plus les images. C’est une fois devant son ordinateur et voulant visionner la scène, qu’il s’en est rendu compte. Mais comment lui pouvait le savoir et cesser de frapper le mur?

Croyant que l’appareil n’enregistrait plus rien, l’homme dit à Hubertelie qu’il est un bambin en matière de Hama. Il l’humilie, lui fait des leçons de Hama, lui livre des secrets du monde Kabyè… Il croyait parler en OFF, mais toutes les choses étranges qu’il révélait étaient captées par le Sony Cyber Shot (le nom de l’appareil), car l'appareil n'était pas complètement mort, il enregistrait le son!

Des acolytes, eux aussi dotés du Hama, qui sont rentrés dans le champ de l’appareil une fois qu’ils savaient que les images n’étaient plus enregistrées, l'avertissent que l'appareil continue à enregistrer le son, les paroles! Mais, bon Dieu de bon sang, comment pouvaient-ils le savoir!!??

C'est alors que dans une colère, l’homme du Hama, comprenant que son Hama n’avait fonctionné qu’à moitié et qu’il s’est piégé lui-même, somme Hubertelie de lui remettre l'appareil, car ses paroles ont été enregistrées! Etrange! Très étrange!

 

Sony Cyber-Shot Le 12 août 2007 à Pagouda
Le 12 aout 2007 à Pagouda
Ci dessus, le Sony Cyber-Shot avant et après cette date.
Qu'est-ce qui vous permet en regardant cet appareil, sa façade braquée sur vous, son objectif,
de dire qu'il ne filme pas ou ne filme plus?
Mais l'homme du Hama, un paysan Kabyè, lui le savait.
Il a dit à Hubertelie qui tenait son appareil braqué sur lui, et croyant le filmer:
"Ma liza appareil!" ("J'ai supprimé ton appareil")

Hubertelie face au Démon

Le Démon : Mèwèkou gnèdè appareil n’gou Je vais détruire ton appareil-là
(et il est allé chercher quelque chose à l’aile Est de sa cour. D’où la question...)

HubertElie : Pour faire quoi ?

Le Démon : Yélé mèngbézi tangayou Attends que j’aille arracher cet objet-là
(par arracher ici il faut entendre aller dénicher ou extraire d’un certain ensemble l’objet qu’il jugeait approprié pour pouvoir atteindre l’appareil photo. C’est ce qu’il est donc allé chercher à l’aile Est de sa maison...)

HubertElie : Pour faire quoi ? Pour faire quoi ?
(et il revient très vite et en force avec un bâton impressionnant...)

Le Démon : Mèngbèzou appareil n’gou Je vais arracher cet appareil-là

HubertElie : Eh non ! Non ! Moi…moi je suis chez moi. Mèwèmèndè, Mèwèmèndè, Mèwèmèndè yo, Mèndèmèwè ! Eh non ! Non ! Moi…moi je suis chez moi. Je suis chez moi. Je suis chez moi, Je suis chez moi, entends-tu ? C’est chez moi que je suis !
(à comprendre donc : « Je ne suis pas chez toi, je ne suis pas venu t’agresser physiquement chez toi. Tu n’as donc pas le droit de m’agresser physiquement chez moi ! »).

Le Démon : Lizi gnèdè appareil ! Retire ton appareil !
(à comprendre donc : « Cesse de filmer »)

HubertElie : Mèndè…Mèndè… Mèndèmèwè ! C’est chez moi…C’est chez moi…C’est chez moi que je suis !
(à comprendre donc : « J’ai le droit de filmer ce que je veux chez moi». Il tape un premier coup sur le mur en direction de l’appareil, et je fais un geste de recul pour esquiver le coup. Mais Le Démon fait tournoyer son engin et l’arme pour un second coup, avec une dextérité extraordinaire ! Je n’ai pas le temps de réagir, que le coup frappe et le mur, et l’appareil et ma main. La violence du coup sur le mur a occasionné un nuage de poussière qui a recouvert l’appareil et ma main, mais je tenais toujours fermement l’appareil dans la main, en visant la scène. Estimant que l’amortissement du coup par le mur a épargné l’appareil d’un grave dommage, et surtout du fait qu’il est toujours dans ma main, j’ai continué à filmer, croyant que l’appareil fonctionne toujours normalement. Et c’est alors que très curieusement, Le Démon cesse de frapper et prononce de curieuses phrases que je ne comprendrai qu’après...)

Le Démon : Tassi liziou ! Filme encore maintenant !
(me faisant donc comprendre que l’appareil est maintenant hors d’usage….)

HubertElie : Mèndèmèwè. Mèndèmèwè. C’est chez moi que je suis. C’est chez moi que je suis…
(lui faisant donc comprendre que je suis chez moi, donc je continuerai à filmer…)

Le Démon : Èèh, n’wègnèdè. Lizi ! Oui, tu es chez toi. Filme donc !
(à comprendre donc : «Filme donc, si tu peux encore le faire»).

HubertElie : Mèndèmèwè. Mèndèmèwè… C’est chez moi que je suis. C’est chez moi que je suis…
(donc je continuerai à filmer)

Le Démon : Ma liza appareil ! J’ai supprimé l’appareil !
(littéralement : « J’ai enlevé l’appareil », à comprendre donc : « J’ai détruit l’appareil ». En effet, comment peut-on dire qu’on a « supprimé » ou « enlevé » un appareil que je tenais toujours dans la main, qui continuait à être dirigé sur la scène, raison pour laquelle on continue à entendre le dialogue comme si de rien n’était ? Étant donné qu’il ne pouvait voir que la face de l’appareil et l’objectif, qui ne présentaient aucune anomalie apparente, comment pouvait-il savoir que l’appareil ne filmait plus, alors que moi qui le tenais et qui avait l’écran de contrôle et les voyants de mon côté je ne m’en étais pas aperçu tout de suite ?)

HubertElie : Mèndèmèwè. C’est chez moi que je suis.

Le Démon : Lizi ! Filme donc !

HubertElie : Mèndèmèwè. C’est chez moi que je suis.

Le Démon : ???
(il s’éloignait vers l’entrée de sa chambre et vers des gens qui s’étaient installés là et qui suivaient la scène. Apparemment des habitants de la maison ou des gens venus lui rendre visite. Il prononça des paroles que je n’ai pas déchiffrées jusqu’à présent, et il n’est pas clair s’il adressait à moi ou à ces mystérieux spectateurs. Mais ces paroles semblaient signifier qu’il était satisfait de son exploit et du résultat qu’il voulait atteindre, et que je ne savais pas qu’il avait atteint.)

HubertElie : Mèndèmèwè. Mandikognèdè. Mèndèmèwè ma liziou photo. C’est chez moi que je suis. Je ne suis pas venu chez toi. C’est chez moi que je suis et que je prends des photos.

Le Démon : ???
(encore une série de paroles difficiles à comprendre car dites de loin, et apparemment en ne s’adressant pas qu’à moi, mais aussi à ces personnes de sa connaissance.)

HubertElie : Mèndèmèwè. Mèndèmèwè ma liziou photo. C’est chez moi que je suis. C’est chez moi que je suis et que je prends des photos.
(Il commence à expliquer les précédents à ces personnes, puis apparemment agacé par mes répétitions : « Je suis chez moi », et commençant peut-être à réaliser que je voulais lui faire simplement comprendre qu’il m’a agressé physiquement alors que je suis chez moi, une provocation à domicile donc, il m’ordonne très durement en français…)

Le Démon : Ici ! Sors ici !

HubertElie : Maliou malawé ? Je vais sortir pour quoi faire ?

Le Démon : Sors, non ?

HubertElie : Ma mèndèmèwè, ma mèndèmèwè. Moi je suis chez moi, moi je suis chez moi.

Le Démon : Bè mama, ma nating bè nono ! Mèndjéli ansaï na. Les pierres mêmes, je vais te lapider avec des pierres mêmes, tout de suite même ! Et je vais donner ton cadavre aux blancs.
(Sous-entendu donc, si je ne suis pas un peureux, et si j’ai le courage de sortir l’affronter physiquement. Si j'étais tombé dans ce piège, si j'étais sorti le rencontrer sans sa cour, non seulement la provocation à domicile aurait été de mon côté aux yeux de la loi, mais cet homme m'aurait tué tout simplement avec tout le pouvoir de son Hama, et livrer mon cadavres aux blancs, comme il dit
).

HubertElie : Mèndèmèwè. Mèndèmèwè. Je suis chez moi. Je suis chez moi.

Le Démon : Mambii makling, n’wè déndé béé yo. Je suis puissant plus que toi, là où tu es là.

(Littéralement : « Je suis plus mûr que toi ». Mais au sens où il emploie le mot « mûr » et qu’on emploie souvent en Kabyè, il laisse entendre qu’il me dépasse en pouvoir. Quand on veut dire de quelqu’un qu’il a de grands pouvoir occultes, on dit souvent en Kabyè : « È boua è sèè » ou « È bii è sèè » dans la variante du kabyè que parle Le Démon. Cela signifie : « Il est mûr, et il est rouge », par allusion au fruit bien rouge parce qu’il est mûr. Mais ici on parle d’être mûr en sorcellerie.)

HubertElie : Aah, zéro !
(pour lui dire qu’il n’est pas si puissant qu’il croit l’être).

Le Démon : N’zola, dè n’yam déli noyou. Si tu veux, va me convoquer quelque part.
(à comprendre : « Si tu veux, va te plaindre à propos de moi pour provocation à ton domicile, où tu en as envie. Ta plainte n'aboutira pas.
Et c'est en effet ce qui se passa. Une plainte fut déposée, mais le dossier s'enlisa d'une manière très étrange.
»).

HubertElie : Maa yang. Ma hang…Ma hang fénassi loubè. Tchaa gnèdè, tchaa béé n’na, tchaa béé. Maa lè maa cong gnédè, mèndèmèwè, méwémèdè. Je ne te convoquerai nulle part. Je t’ai donné…Je t’ai donné sept mois. Reste chez toi, reste-là où tu es et tu verras, reste-là. Quant à moi je ne viendrai pas chez toi, c’est chez moi que je suis, je suis chez moi.
(J’ai dit que je ne le convoquerais nulle part, parce que je ne savais pas qu’il avait endommagé l’appareil. Je ne le saurai que quand plus tard je voulais revoir les images de la confrontation. Et puisqu’il est si puissant pour détruire l’appareil, il n’a qu’à démontrer maintenant sa puissance en fabriquant un appareil du même genre, ou en réparant ce qu’il a détruit, ou en remboursant son prix.)

Le Démon : Gna n’wèmbio n’guè éféléou, toi. Gnani gnèdè alouga, woloni bobjolo. Toi tel que tu es, tu es un sorcier, vraiment ! toi. Toi et tes démons, retourne près d’eux.
(C'est un honneur de me faire dire par un homme de Hama que je suis un sorcier, éféléou en Kabyè. Cela veut dire que quelque part il me reconnaît des pouvoirs, qui sont simplement les pouvoirs de Dieu, ceux que me donnent ma Bible et mes prières. C'est ce qui me permettait de survivre avec ma famille au milieu de ces diables en chair et en os remplis de Hama, qui auront tout essayé pour nous tuer chez nous. Les anges qui nous protègent (Psaumes 91: 10-12), les anges que je ne vois pas mais sais qu'ils sont avec moi, lui l'homme du Hama qui les voit avec son Kinaou, il les appelle mes démons...
)

HubertElie : Ma mènguè éféléou yo, gna n’wabam. Si moi je suis un sorcier, alors toi tu es plus champion que moi en la matière.

Le Démon : Bagalou bia, bagalnang ? Bagalna bia tchinè bagalnang ? Hein ? Béa dong kakpasso bo bouzou kèè tom… On réprimande les enfants, est-ce toi qu’on réprimande ? On a réprimandé ici les enfants, est-ce toi qu’on a réprimandé ? Hein ? L’enfant marchait et montait par ici et on lui demandait…
(Face à leur attaques démoniques pour nous tuer chez nous (voir par exemple l'affaire du scoprion dans le bocal), il m'arrivait souvent de sortir dans ma cour lire à haute voix des passages bibliques condamnant ces diables. Et alors ils riaient et se moquaient. Et je leur faisais comprendre que c'est de Dieu qu'ils se moquent et pas d'un homme, et que tôt ou tard ce qu'ils sont dans les ténèbres, Dieu le fera paraître au grand jour, au monde entier. C'est pour cela que je filmais le contexte pour retourner à mon ordinateur expliquer au monde ce qui se passe dans ce coin du monde. Le Démon, pris en flagrant délit de moquerie sur Dieu, explique qu'il ne riait ni de Dieu ni de moi, mais de son enfant.. Soit. Mais alors quand moi je filmais sans mot dire derrière mon mur, et qu’il est sorti de sa chambre pour avancer dans la cour, lui ai-je demandé quelque chose ? Lui ai-je demandé pourquoi il riait de moi ? Il posait un faux problème à mon sens, c’est pour cela que je poursuivais avec ce qui est le vrai fond du problème…)

HubertElie : Ma mènguè éféléou yo, gna n’glam. Si moi je suis un sorcier, alors toi tu me dépasses en la matière.

Le Démon : Hmm ?

HubertElie : Yé mènguè éféléou yo, gna n’guè mèndè wiyowou. Si moi je suis un sorcier, alors tu es mon roi en la matière.
(Je lui faisais simplement comprendre que je savais qui il est, que dans ce qui paraît être un simple paysan Kabyè se cache tout le pouvoir de Satan le Diable. Un peu plus tôt, il a dit lui-même de sa propre bouche qu'il est plus puissant que moi en matière de diablerie. Je ne fais que lui marteler ses propres paroles et révélations. Piqué, avec colère, tel un Diable pris, il m'ordonne de sortir le rencontrer, il me lance de nouveau le même défi, renouvelant son piège d'avant. Mais il ne faut pas tomber dans le piège de l'orgueil ou se surestimer sous-prétexte qu'on a le Dieu Tout-Puissant de son côté. Quand Satan tenta Jésus de la même manière en lui disant de sauter dans le vide s'il est le Fils de Dieu, Jésus n'est pas tmbé dans le piège (Matthieu 4: 5-7). Il faut reconnaître la force de l'adversaire et reconnaître ses propres limites et ne pas prendre des risques inutiles. Il ordonne...)

Le Démon : Mazi li la ! Je dis sors donc !

HubertElie : Maliou malawé ? Mèwèmèndèè ! Gna dido nwègnèdè yawé ? Èbè tchèyoung yo ? Èbè tchèyoung ? Je vais sortir faire quoi ? Je suis chez moi,voyons ! Toi aussi tu es chez toi, n’est-ce pas ? Qu’est-ce qui te gêne alors ? Qu’est-ce qui te gêne ?
(J'esquive adroitement. Voyant que je ne tombe pas dans le piège, il pose une question apparemment banale, mais dont tout Kabyè comprend le vrai sens...)

Le Démon : N’zimam ? Tu me connais ?
(Question très lourde de sens. Il ne s’agit pas de demander si je connais son identité, s’il s’appelle un tel ou un tel. Mais cela signifie si je sais qui il est ou ce qu’il est profondément. Il veut tester pour savoir à quel point je connais ses secrets, à quel point je l'ai démasqué. Est-ce que je le vois comme un simple Kabyè parmi tant d'autres qui ont le Hama, ou bien si j'en sais plus. À cela je ne réponds pas pour l’instant, mais je poursuis sur les questions pertinentes que je lui pose et qu’il évite jusque là… )

HubertElie : Manzé gna gnèwègnèdè, mèndjèki mèndè photo na. Èbè tchèyoung ? Èbè tchèyoung ? Bidjèyoung swé ? Je dis que toi tu es chez toi, et moi je prends mes photos à moi. Qu’est-ce qui te gêne ? Qu’est-ce qui te gêne ? Cela te gêne, pourquoi?
(Il falait simplement l'amener à répondre lui-même à sa propre question, à livrer davantage ses secrets.. Mes questions signifiaient donc : "Que caches-tu spécialement pour être dérangé à ce point par une caméra qui filme le voisinage?" )

Le Démon : Gnagnou ni liling, Gnagnou ni liling la … ??? Tu as de la chance, tu as de la chance, vraiment… ???
(la fin du propos n’est pas claire pour moi. Je poursuis mon interrogatoire, pour qu’il s’explique sur le fond du problème…)

HubertElie : Manzéé, maa lè, mèwèmèndè, mèndjèki mèndè photo na. Mènvèini droit yawé ? Gna gnèwègnèdè. Gna gnèwègnèdè…Je dis : moi je suis chez moi, et je prends mes photos à moi. N’ai-je pas le droit ? Et toi, tu es chez toi, tu es chez toi…

Le Démon : …Boucoup ta tention avec toi.
(Il tente de me dire en français de faire beaucoup attention avec lui. Car manifestement je ne sais pas qui il est vraiment, et que je prends de très grands risques avec lui, ne serait-ce qu'en continuant à lui faire face. En effet, après ce qu'il m'a démontré avec son bâton, après cette question lourde de sens "Est-ce que tu me connais?", tout bon Kabyè qui tient à sa vie dévrait comprendre à qui il a affaire, et filer sans demander son reste. Comme apparemment je ne comprenais pas ce qu'il essayant de me faire comprendre profondément en Kabyè, il essaie de le dire en français. je lui fais donc répéter...)

HubertElie : Hein ?

Le Démon : Oui !
(Pour me dire: "Tu m'as bien compris!" Pas besoin donc de répéter. Effectivement j'avais bien compris... Mais je le manoeuvrais pour qu'il dise lui-même clairement qui il est le plus profondément, et pas en sous-entendus, comme les Kabyè en ont tout le secret. Je reviens donc à la charge pour lui demander en quoi ma caméra le gêne tant.)

HubertElie : Mèwèmèndè, mèndjèki mèndè photo na. Gna gnèwègnèdè. Bnang nwé ? Bnang nwé ? Mènvèini droit si mèndjèmèndè photo na ? Je suis chez moi et je prends mes photos. Toi tu es chez toi. En quoi cela te regarde ? En quoi cela te regarde ? N’ai-je pas le droit ?

Le Démon : Mon doma n’labim filmé guè ? Mon doma n’labim filmé ? Est-ce que je t’ai demandé de me filmer ? T’ai je demandé de me filmer ?
(Voilà enfin qu’il répond à ma question et dit ce qui le gêne. Nous voilà donc au cœur même du problème. Selon lui je suis sorti pour le filmer, et c’est cela qui le gêne. Mais la simple vérité est que sachant le genre de travail que je fais dans ma maison (faire une science qui révèle enfin au grand jour les secrets les plus cachés du monde), sachant pourquoi je filmais le voisinage, il est sorti provoquer la confrontation qui lui permettrait de détruire mon appareil, et ... pourquoi pas d'éliminer physiquement celui qui veut dévoiler au monde ce qu'ils sont et qu'ils cachent au monde?)

HubertElie : Hein ? Manzéé, maa lè, mèwèmèndè, mèndjèki mèndè photo na. Gna gnèwègnèdè. Hein ? Bnang nwé ? Bnang nwé ? Bidjèyoung swé ? Mongom gnèdè yawé ? mongom gnèdè taayo mèndjèki mèndè photo na yawé ? Mèndèmèwè mèndjèki mèndè photo. Yé gnadido n’zola yo, kpa gnèdè appareil n’djè photo na, ni n’djèbim photo. Je dis que, moi, je suis chez moi et je prends mes photos. Toi, tu es chez toi. Hein ? En quoi cela te regarde ? En quoi cela te regarde ? En quoi cela te dérange ? Suis-je venu chez toi ? Suis-je venu dans ta cour pour prendre mes photos ? C’est chez moi que je suis et que je prends mes photos. Si toi aussi tu le veux, prends ton appareil et prends tes photos, et prends-moi en photo.
(Je lui fai simplement comprendre que s'il me prenait de la même façon en photo, cela ne me dérangerait pas, car je n'ai rien de mauvais à cacher au monde...)

Le Démon : N’ta gnim ? N’tagnim déou yo. Tu ne me connais pas ? Tu ne me connais pas vraiment.
(Face aux arguments qui le bombardent, il comprend tout le piège caché dans mes questions, il esquive lui aussi, il essaie une fois encore de détourner le fil du dialogue du principal problème, pour le ramener sur le terrain des menaces occultes, que seuls les Kabyè comprennent. Il veut me faire peur pour que je file et que je lâche ma pression sur le Diable que je tiens à montrer au monde. )

HubertElie : Manzéé...Je dis que...

Le Démon : Manzi n’tagnim déou yo. Je dis que tu ne me connais pas vraiment.
(Je veux lui répéter ma question qui lui fait mal, je le pousse dans ses retranchements, et il m'interrompt pour renouveler la menace, l'intimidation...
)

HubertElie : Manzéé...Oh, magnimang hoho hoho. Magnimang hoho. Mandigniming Esso gnimang. N’niwa ? Mandjazé, yé mandigniming, Esso gnimang, Esso zimang hoho hoho. Je dis que... Oh, je te connais depuis longtemps, longtemps. Je te connais depuis longtemps. Si je ne te connais pas, Dieu te connaît. As-tu compris ? Je veux que tu saches ceci, si je ne te connais pas, Dieu te connais, Dieu te connais depuis longtemps, longtemps.
(J'allais répéter ma question qu'il a interrompue, mais sachant qu'il ne répondrait jamais, je change d'avois et décide de répondre enfin un peu plus directement à sa question, en lui révélant aussi la force qui me fait tenir debout devant lui sans avoir peur de ses menaces diaboliques. Et ma force est DIEU
.

Le Démon : N’gom tchinè wiri maning diyoa ? Depuis que tu es-là, toi et moi nous sommes-nous querellés ?
(Chose très étrange: nous étions à Pagouda depuis 2 ans et demi. Nous connaissions toutes les personnes du voisinage, et même des personnes habitant dans sa maison, au sud de la nôtre. Mais lui, très bizarrement, je ne l'avais jamais croisé. Et pourtant c'est le propriétaire de la maison et il habite là! Tout se passe comme s'il avait soigneusement évité toute rencontre physique avec moi, ou qu'il s'est arrangé pour que j'ignore son existence, pour que mes projecteurs naturels (mes yeux) ne commencent pas à le scanner comme ils ont déjà scanné les autres. C'était donc le plus caché jusque là, donc le plus sournois, diabolique, nuisible! Nous étions en contact avec les autres voisins (en particulier ceux à l'ouest), nous avions de "bonnes relations", jusqu'à ce que leur vrai visage et ce qu'ils cachaient au plus profond d'eux-même soit découvert. Le conflit ouvert a alors commencé avec eux. Je n'ai pas manqué de leur dire qu'ils étaient derrière toutes les nuisances occultes que nous vivions dans notre maison, rendue infernale (au sens démoniaque du terme) par eux. Mais un de leurs grands chefs en la matière (sinon le chef de la confédération des aféla) était bien caché jusque là. Il fut démasqué à son tour ce 12 août 2007, d'où toute sa colère! Il tente de se disculper et de jouer aux innocents en me demandant si comme avec les autres il y a eut des problèmes depuis qu'on habite là. Evidemment que non! Les problèmes n'étaient pas manifestes mais occultes! Lui-même a commencé à me dire que je suis un bambin en matière de Hama, en matière de diablerie, il me dit qu'il est plus fort que moi. Il me menace en me disant si je le connais, si je sais de quoi il est capable. Je le prends maintenant au mot et commence lentement mais sûrement à lui faire dire tout le Diable qu'il est et qu'il cachait jusque là. Voyant qu'il se piégeait lui-même et n'arrivait pas à se dégager de l'étau qui resserait sur lui, voyant que je commence à lui révéler que je le connais depuis longtemps (spirituellement parlant) et que Dieu le connaît, il essaie de dire qu'il n'a rien à voir avec les autres que j'ai déjà démasqués..)

HubertElie : Manzéé... Je dis que…
(Pour lui répéter que je le connais autrement, depuis longtemps, et que Dieu le connaît aussi, depuis longtemps…)

Le Démon : N’gom tchinè wiri maning diyoa ? Depuis que tu es-là, toi et moi nous sommes-nous querellés ?
(Il poursuit la manoeuvre de volt-face et plaide pour un vosin sans mauvaise intention et sans nuisance aucune sur ma famille et moi...)

HubertElie : Manzéé, manzéé, ... Je dis que, je dis que
(Je maintiens la pression et le ramène sur ses propres dernières révélations et tiens à lui donner la réponse à sa question pleine de menace: "Est-ce que tu me connais?")

Le Démon : Manzi n’gom tchinè wiri maning diyoa ? Je dis que depuis que tu es-là, toi et moi nous sommes-nous querellés ?
(Là c’est clair, voyant qu'il s'est piègé lui-même, il ne voulait plus continuer sur le terrain très glissant du Hama, il choisit résolument de plaider pour une totale innocence à mon égard...)

HubertElie : Èlè, èlè, ma lizi photo, bidjèyoung swé yo ? Bidjèyoung swé ? Alors, donc, je prends des photos, en quoi cela te gêne alors ? En quoi cela te gêne ?
(ll veut absolument faire comprendre qu'il est innocent à mon égard... OK. Mais alors, s'il n'a rien de mauvais à cacher, pourquoi les photos que je prenais du voisinage le dérangeaient à ce point?)

Le Démon : N’djèlim, n’djèlim bidè film n’gou. Tu vas me remettre le film de l’appareil.
(Bon. Il voit que sa stratégie de l'innocence ne marche pas. Alors on revient à la discussion classique et aux injonctions. Il réclame les enregistrements de l'appareil qu'il m'avait dit avoir réussi à détruire avec son Hama. C'est plus tard que je vais comprendre ce qui commence à le tracasser: son Hama n'avait pas réussi à 100%. Le Sony Cyber-Shot a enregistré ses paroles et toute notre conversation...)

HubertElie : Manzéé, manzéé… Je dis que, je dis que…
(Et alors logiquement je voulais lui demander pourquoi cet enregistrement le gêne. Il ne me laisse pas finir...)

Le Démon : ???
(Il parle en même temps que moi et de loin, près de ses mystérieux amis qui suivaient la conversation, dont l’appareil ne pouvaient pas enregistrer les images. Il dit de loin une série de paroles obscures que j’aurais voulu clairement déchiffrer. Comme je ne le comprenais pas pour lui répondre, comme il ne s’exprimait pas clairement près de moi, je poursuis mon idée sans me laisser détourner…)

HubertElie : Manzéé, bidjèyoung swé ? Bidjèyoung swé ? Gna dido kpa gnèdè appareil n’lizim photo. Ma, maa kizou, n’bizou n’lizim photo. Kpa gnèdè appareil n’lizim photo. Manzéé, yé gna, n’biza si n’gba gnèdè appareil n’lizi ma dido photo. Maa tong zi blabizima n’djèkim photo. . Kpa gnèdè appareil n’lizim photo. Je dis, en quoi cela te gêne ? En quoi cela te gêne ? Toi aussi prends ton appareil et prend-moi en photo. Moi, je ne refuserais pas, tu peux me prendre en photo. Prends ton appareil et prend-moi en photo. Je dis, toi à ton tour, tu peux prendre ton appareil pour me photographier toi aussi. Je ne te demanderai pas pourquoi tu me prends en photo. Prends donc ton appareil et prends-moi en photo.
(Ce que je dis-là a un double sens et est très profond. Le premier est que cela ne me gêne pas du tout qu’il me filme ou me prenne en photo, car contrairement à lui, je n'ai rien à cacher au monde. Et la seconde est que s'il est si puissant que cela pour vouloir détruire un appareil avec son Hama, alors qu'il démontre sa puissance en créant un appareil utile à l'humanité comme celui que je tiens, et qu'il me filme avec cet appareil autant qu'il veut. Autrement dit, je fais comprendre au Diable que sa puissance ne sait que détruire et pas construire, elle ne sait que tuer des vies et pas les créér ou les ressusciter...)

Le Démon : …
(Pendant cette argumentation difficile à parer, il marmonnait de loin des choses inintelligibles, comme d’obscures formules, que seuls ses compagnons pouvaient entendre. Puis ce fut un silence chez lui, pendant que je continuais à marteler mon argumentation à laquelle il ne pouvait pas trouver de réponse valable, à moins de se dévoiler de plus en plus…)

HubertElie : M’bou, m’bou moyodou. Kpa gnèdè appareil n’lizim photo. Maalè bii tchèoum. Gna bidjèyoung swé ? Èbè bidjèyoung, bidjèyoung swé ? Bidjèyoung swé ? Ma mèwèmèndè, ma lizou mèndè photo na. Gna bidjèyoung swé ? C’est cela, c’est cela même que je te dis. Prends ton appareil et prends-moi en photo. Quant à moi, cela ne me dérange pas. Et toi, pourquoi cela te gêne ? En quoi cela te gêne, cela te gêne pourquoi ? Moi je suis chez moi et je prends mes photos. Et toi quel est ton problème ?

Le Démon : Matchatchi ! Imbécile !
(C'est classique, comme dans les forums de discussion, avec les trolls. Quand ils sont à court d'arguments et ne peuvent pas répondre sur le fond, ils détournent le sujet vers des attaques sur la personne. C'est l'une des premières fois qu'il m'insulte directement et aussi clairement... "Imbécile!", dit-il)

HubertElie : Manzéé, bidjèyoung swé ? Je te demande en quoi cela te gêne ?
(Je ne réponds pas à l'insulte, mais poursuis ma question qui fait mal, et à laquelle il ne veut pas répondre... Oui, pourquoi cette caméra le gêne à ce point?)

Le Démon : Gna n’vèi déidéi ! Toi tu n’es pas normal!
(Après l’insulte d’imbécile que je n’ai pas relevée, il me dit maintenant que je suis fou. Très classique aussi chez les diables...
)

HubertElie : Bidjèyoung si, Esso dining gbao, yawé ? M’bou n’zi n’guè na yo, Esso dining wiliou, yawé ? M’bou bidjèyoung, yawé ? N’guèni m’bou yo, Esso dining wiliou ! M’bou n’zi n’guè na yo ! M’bou bidjèyoung, yawé ? Cela te gêne parce que, Dieu est en train de t’attraper, n’est-ce pas ? Ce que tu es, Dieu est en train de le révéler, n’est-ce pas ? C’est ce qui te gêne en réalité, n’est-ce pas ? Ce que tu es, Dieu est en train de le révéler ! Oui, ce que tu es profondément ! C’est ce qui te gêne en réalité, n’est-ce pas ?
(Je réponds alors à sa place à la question
qu'il évite... Dieu est en train de le démasquer, de montrer son visage au monde...)

Le Démon : Ma na ? Moi ?
( "Moi?", demande-il? Que veux-tu dire que je suis? Maintenant que j'ai répondu à sa question de savoir ce que je sais de lui, il peut commencer la manoeuvre de négation, ou de détournement du fil du dialogue. Il reprend sa stratégie d'innocence..)

HubertElie : Manzéé, manzéé, kpa, kpa, kpa gnèdè appareil, gna dido kpa gnèdè appareil n’lizim photo. Kpa, kpa, kpa gnèdè appareil n’lizim film wa, kpa gnèdè appareil, kpa gnèdè appareil. Je te dis simplement, prends, prends, prends ton appareil, toi aussi prends ton appareil pour me photographier. Prends, prends, prends ton appareil pour faire des films de moi.

Le Démon : Bèa tolini tchinè mohong dè, sisé noyou hongou tchinè, siséé bidèyou labi loué kilabou. Èlina…L’enfant est tombé ici et j’ai ri, et il dit que quelqu’un rit ici, et il dit que cette personne est seulement un locataire dans la maison et non pas le propriétaire. Et ensuite…
(Il ne me parle plus, mais prend ses acolytes à témoin. Il revient sur l'idée qu'il ne se moquait pas de Dieu quand je leur lisais à haute voix les passages de la Bible condamnant leurs actes. Dieu n'a rien de mauvais à démasquer chez la personne innocente qu'il est, qui riait simplement de son enfant et pas de moi ou de la Bible... Ma révélation sur la Diable qu'il serait est donc absurde, grotesque...)

HubertElie : N’h n’h ! Non non !
(Je lui fais comprendre qu'il fait diversion...)

Le Démon : … Si : ani lè èyodou yé ? Si ani lè èyodou yé. Si bidèyou labi loué kilabou. Bilè malina sawda yo, ma tanim lè. Wéi… Tchikpélou ènè èwè édong èsno toukou toukou, èkpazo. Èdo sèsou m’bou lè, mazé èko. Èlè èkon’dè. Èlè, ètitabi tchinè èlè ètoli. Èlè mohong’i, mazé gna n’gno souloum ya n’vèi déidéi. Bidèma, èlè mohong’i. Maliw mossolim ni makpa toko malilè, èkpa ètè wong né… Il demande : qui parle là-bas ? Il demande : qui parle là-bas ? Il dit que cette personne est seulement un locataire dans la maison et pas le propriétaire. En ce moment je suis sorti de la douche, j’ai passé la pommade sur moi. Celui…Ce petit-là marchait ainsi : toukou toukou, et il est monté par ici. Il marchait ainsi, et alors je lui ai dit de venir vers moi. Et il est alors venu. Alors, à peine arrivé ici, il est tombé. Alors j’ai ri, et je lui ai demandé : Toi es-tu ivre de boisson ou bien tu n’es pas normal ? C’est tout, et alors j’ai ri. Quand je suis sorti me doucher, et que j’ai pris mon vêtement, et que je suis sorti de la chambre, il a pris sa chose et…
(Il continue à expliquer à ses compagnons le début de l'histoire avant la confrontation, et je voulais écouter sa version des choses, comment il tente de s'en sortir. Une chose est très simple: si ce qu'il dit est vrai, s'il n'a rien à se reprocher, si ses moqueries ne me concernaient pas, mais alors moi non plus je ne lui ai rien demandé. Alors pourquoi cette réaction? Qu'est-ce qui le gêne? En quoi mon appareil le dérangeait? Telle est la vraie question.
Je l'ai assez entendu s'expliquer, je l’interromps donc, pour revenir à l’essentiel, au vrai fond du problème…)

HubertElie : N’h n’h ! Mandja si n’ni siséé, maa lè ma…, n’liwa lè manang, mandi yodinang. Mè…mèwè...mèndèmèwè, mandi yodinang. Gna lè, gna…gna… gnadjalini yodou, m’bozim, m’bozim si malakiwé. Gna, mombozing si èbè n’laki gnèdè yawé ? Non non ! Je veux que tu comprennes simplement ceci :Quant à moi, je…, quand tu es sorti de ta chambre, je t’ai vu, je ne t’ai pas parlé. Je…je suis…c’est chez moi que je suis, je ne me suis pas adressé à toi. Mais toi, toi…toi…, c’est toi qui as commencé à parler, et tu me demandes, tu me demandes ce que je fais. Toi, est-ce que je t’ai demandé ce que tu fais chez toi ?
(Comme expliqué plus haut, je ne le connaissais même pas, on ne s'est jamais rencontré, et ce 12 août 2007 était la grande première. De l'intérieur de ma maison et surplombant mon mur, je prenais des photos du voisinage désert et de petits échantillons de films pour montrer l'ambiance. Je l'ai même déjà fait plusieurs fois avec ma famille, en sortant carrément dehors avec nos appareils. Un inconnu avançait dans sa cour séparée par du mur de notre maison par un petit chemin, sur lequel des gens passaient sans faire attention à l'homme derrière son mur dans sa maison. Ils savaient que je n'étais pas là pour les viser, ils traversaient le champ de l'appareil et passaient leur chemin. Et pourquoi pas lui aussi? Pourquoi en faisait-il son affaire? Pour cela il s'est avancé lui-même dans le champ de l'appareil, pour fabriquer l'accusation de le viser. Et quand j'ai vu que l'inconnu rentrait dans le champ j'ai arrêté de filmer, attendant qu'il passe. C'est pour cela qu'il y a une coupure dans le début du film. Mais l'inconnu s'est immobilisé, s'est tourné vers moi, et a commencé à m'aggresser. Alors seulement l'aggresseur est devenu la cible de l'image (pour une fois que j'avais le réflexe de filmer une agression sur ma personne), surtout quand il a commencé à dire qu'il va détruire mon appareil, en allant chercher ce qu'il faut. Pourquoi donc? D'où mes questions répétées au début du film, très surpris par cette réaction et très inquiet: "Pourquoi faire? Pourquoi faire? Pourquoi faire?"
)

Le Démon : N’dii laki filmé tchinè ? Avais-tu l’habitude de filmer ici ?
(Il essaie enfin de donner une justification qui a un sens: avais-je l'habitude de filmer dans cette direction? demande-t-il? Mais seulement voilà: ma femme, mes enfants et moi nous avions déjà pris des images du voisinage, dont une sur le petit sentier séparant sa cour du mur de notre maison, presque dans sa cour vide. Il nous aurait tués s'il nous avaient vus alors! Merci, mon Dieu, nous ne savions pas à quoi nous avions échappé!)

HubertElie : Manzéé, Manzéé, maa lè mèwèmèndè, mèwèmèndè. Gna dido kpa gnèdè appareil n’lizi, n’lizi gnèdè photo na. Kpa gnèdè appareil n’lizi gnèdè photo na ! Je veux simplement te faire comprendre ceci : Moi je suis chez moi, je suis chez moi. Toi aussi prends ton appareil et photographie, prends tes photos à toi. Prends ton appareil et prends tes photos à toi !
(Bon. Avec quelqu'un qui ne veut pas dire ce qui le gêne vraiment, ce qu'il cache et qu'il ne veut pas qu'un appareil dévoile, on commence un peu à tourner en rond...)

Le Démon : Appareil n’dja n’wilim ? C’est l’appareil que tu veux me montrer ?
(Il dévie sur un autre terrain: je voulais lui montrer que j'avais un appareil et que lui n'en a pas...)

HubertElie : Manzéé… Non ! Gna dido lizi gnèdè photo, ma bii tchéoum la ! Maa bozoung séé, èbèyo n’lizioum photo ? Lizi photo la ! Je dis…Non ! Toi aussi prends ta photo, moi cela ne me gêne pas du tout, voyons ! Je ne te demanderai pas : Pourquoi me photographies-tu ? Prends tes photos, bon sang !
(Je ne rentre pas dans ce nouveau jeu et cette nouvelle manoeuvre de diversion pour éviter le sujet principal: que cache-t-il à ce point? Alors il me lance à nouveau un défi...)

Le Démon : N’dja si n’djèbim, n’li ! Si tu veux me photographier, alors sors !
(Non. Je sais maintenant que cet homme est la Mort en chair et en os. Je ne savais pas encore ce qu'avec son Hama il avait réussi à faire de mon appareil (je le saurai en voulant visionner l'image). Mais cela aurait été de ma part une erreur fatale d'aller de me mesurer à ce genre de phénomène. Physiquement, gringalet qu'il est, il ne fait pas le poids devant moi! Mais cet homme ne comptait pas sur une simple force physique, mais sur l'incarnation du Hama qu'il est, pour transormer rapidement son adversaire en cadavre!)

HubertElie : Manzéé…Comment ! Mèndjèki photo, mèwèmèndè la ! Comment n’dja si mali ? Maliou malawé ? Mongo, mongo malawé ? Méwè…mèndèmèwèè ! Comment n’dja si mali ? Mèwèmèndè mèndjèyoung yawé ? Hein ? N’dja si mali mongo, wé ? Mongo boto séé, mongom mandjang tom yawé ? Je dis…Comment ! Je prends mes photos, et je suis chez moi, pardi ! Comment veux-tu que je sorte ? Je vais sortir pour quoi faire ? Que je vienne, que je vienne pour faire quoi ? Je suis…je suis chez moi ! Comment veux-tu que je sorte ? Je suis chez moi, est-ce que je te dérange ? Hein ? Tu veux que je sorte et que je vienne, pourquoi ? Que je vienne, pour qu’on dise que je suis venu te provoquer chez toi ?

Le Démon : ???
(des paroles à voix basse, pas suffisamment claires pour êtres déchiffrées avec certitude. J'esquive son défi... J'insiste pour qu'il dise ce qui le gêne...)

HubertElie : Manzéé, manzéé, n’dja si mali mongo boto séé, mongom mandjang tom yawé ? Mèwèmèndè, mandi tchang tom. Ma liziou mèndè photo na. Yé mana soumassi manja malizi, mèndjèki photo. Yé mana soum.., mana… malaki m’bou mèndjèki bidè photo. Bidjèyoug swé ? Je dis simplement : Tu veux que je sorte et que je vienne vers toi et pour qu’on dise que je suis venu te provoquer chez toi, c’est cela ? Moi je suis chez moi, je ne t’ai pas provoqué. Je prends tranquillement mes photos. Si je vois des oiseaux et si je veux je les prends en photo. Si je vois un ois.., si je vois…le travail que je fais, je prends les photos que cela demande. En quoi cela te gêne ?

Le Démon : N’gbaa mono, n’gbaa mono. Tu as enregistré mes paroles, tu as enregistré mes paroles.
(Enfin! Il répond. Et en ayant tenté de voir le film et en ayant découvert son oeuvre de Hama, je comprends ce que ses acolytes lui avaient murmuré: son Hama n'a pas fonctionné à 100%. L'appareil (dont il avait endommagé l'optique) a enregistré l'essentiel: ses paroles! Quand il m'a dit: "Filme tant que tu veux. Tu filmes pour rien. J'ai supprimé ton appareil", il savait juste l'appareil ne les prenais plus en image. Et depuis peu, il sait que nos paroles sont enregistrées, que ses révélations qu'il croyait avoir fait en OFF sont dans l'appareil...)

HubertElie : Bidjèyoug swé ? Bidjèyoug swé ? Bidjèyoug swé ? Maa lè mandi yodinang. Mandi bozing séé : Bilabi èzima né, bilabi èzima né, èèh, mandi bozing nabiou. Ma maliza photo kilizou, malizi photo na. Gna lè, m’bazim… m’bazim… m’bazim yodou ni n’wèni n’bozoum si èbè malaki m’bou. Ma mobozing yawé, mobozing si èbè n’laki gnèdè tayo, mobozing yawé ? Mobozing… mobozing na ? En quoi cela te gêne ? En quoi cela te gêne ? En quoi cela te gêne ? Moi, je ne t’ai pas parlé. Je ne t’ai pas demandé : Pourquoi, comment se fait-il que, etc., je ne t’ai rien demandé. J’ai simplement pris mes photos, j’ai pris des images. Mais toi, tu as commencé…tu as commencé…tu as commencé à me parler, à me demander des comptes, à me demander ce que je fais et pourquoi je le fais. Est-ce que moi je t’ai demandé cela, t’ai-je demandé ce que tu fais dans ta cour, t’ai-je demandé cela ?
(Je garde le même cap...)

Le Démon : Malabi gnèdè koudouyou daa loué ? Suis-je un de tes locataires ?
(Une autre diversion.)

HubertElie : Mobozing zéé…T’ai-je demandé que…

Le Démon : Malabi gnèdè koudouyou daa loué na ? Est-ce que j’ai loué dans ta maison ?

HubertElie : Mobozing zéé, n’liwa…èbè n’liwa n’laki ? Mobozing…moyodinang ? Gna…gnadjalina… gnadjalina yodou. Gna…gnadjalina bozou si èbè malaki m’bou. N’gbaa…n’wolo…n’wolo n’gbaa kparaou, ni, n’wolo n’gbaa kparaou, ni n’wolo n’loutou mèndè app… n’loutou mèndè kolonga. T’ai-je demandé : Tu es sorti de ta chambre…qu’est-ce que tu es sorti pour faire ? Te l’ai-je demandé ? T’ai-je parlé ? C’est toi…c’est toi qui as commencé… c’est toi qui as commencé à parler. C’est toi… c’est toi qui as commencé à m e demander ce que je fais. Et tu as pris…et tu es allé … et tu es allé prendre un bâton, et, oui tu es allé prendre un bâton, et tu es allé frapper mon app.. et tu es allé frapper mon mur.
(je lui fais maintenant connaître mon verdict. C'est lui qui m'a aggressé chez moi, il est en faute sur toute la ligne...)

Le Démon : Ma maba, déli madi gbèzi….J’ai frappé, je n’ai nié à aucun moment…
(Il ne nie pas sa faute, ce qui veut dire qu'il ne s'en inquiète pas du tout. La justice ne pourra rien contre lui. Il sait pourquoi..)

HubertElie : Aah non ! Bwè…bwè…bwè appareil da ! Aah non ! C’est…C’est…c’est enregistré dans l’appareil !
(Moi je restais dans le classique. Il ne pourra pas nier parce qu'il est enregistré...)

Le Démon : Èèh ! Oui !
(Il me fait comprendre que côté justice il ne craint rien, à cause de son Hama...)

HubertElie : N’wolo n’gbaa kparaou, n’loutou mèndè kolonga…Tu es allé prendre un bâton, et tu t’es mis à frapper mon mur…
(Toujours dans le classique. Je l'informe de ce que je dirai à la gendarmerie ou à la justice contre lui...)

Le Démon : Yé toundou mèwè ! N’na massing madinang wilou wilimbri ??? Cela, je l’assume ! Et regarde, je suis debout et je suis encore en train de te montrer « wilimbri » ???
(Il veut me faire comprendre que je ne comprends toujours rien: j'ignore son pouvoir. Il emploie un terme nouveau ou un terme que je ne comprends pas, et qui désigne ce pouvoir, quelque chose comme "wilimbri" qui signifierait alors quelque chose comme "démonstration de pouvoir".)

HubertElie : Hein ?
(lui demandant de répéter sa formule que je n’ai pas comprise…)

Le Démon : N’guiliou tom tchaou ! Tu cherches trop des histoires !
(Il ne répète pas, mais fait une autre diversion...)

HubertElie : Hein ?
(pour lui demander en quoi je lui ai cherché des histoires. Mais il ne s’explique pas et dit…)

Le Démon : N’wanyi ! Dè ! N’wanyi ! Va-t’en !
(Après avoir tenté de ma faire fuir par des menaces à la Kabyè : "Est-ce que tu me connais?", il use maintenant d'un langage plus classque, signe queque part, que malgré son Hama, il a été vaincu par plus fort que lui. Non pas moi, mais Dieu qui l'a piégé.)

HubertElie : C’est ça ! N’wolo n’gbaa kparaou, n’loutou mokolonga…mèndè kolonga. Ma yang yawé, ma yang, ma ya gna hirè ? Hein ? C’est cà ! Tu es allé donc prendre le bâton et tu t’es mis à frapper mon mur…mon mur. Est-ce que je t’ai appelé, t’ai-je appelé, ai-je appelé ton nom ? Hein ?
(Je continue de récapituler ses fautes...)

Le Démon : N’laki filmé, tchinè n’lakina ? Quand tu filmes d’habitude, est-ce que tu filmes par ici ?
(Il reprend une maigre défense tentée auparavant...)

HubertElie : Ah non ! M’bou…m’bou moyodou, moyodou siséé, moyodou si wiri taa wolo…ta wolo n’gbèzi siséé : mandiyodi m’bou. M’bou bouzou appareil da. Taa…Lèlèo, n’bizou yodi siséé n’di lambou, ya … n’di gbèzi. Ah non ! Ce que…ce que je dis, je dis que, je dis qu’un jour ne va pas…ne va pas nier en disant : Je n’ai pas dit cela. Ce que tu as dit est maintenant dans l’appareil. Ne…Maintenant, tu ne peux plus dire que tu n’as pas fait cela. Et d’ailleurs tu ne le nies pas.
(Je lui fais comprendre qu'il s'est piégé, il ne peut plus nier. Mes paroles ont un double sens: il ne peut pas nier devant la justice des hommes. Et s'il y arrive, il ne pourra pas le faire devant la justice de Dieu... Le monde tôt ou tard saura ce qu'il est...)

Le Démon : Maa gbèzou kpém ! Je ne nierai en aucune façon !

HubertElie : Hein ? N’bizou n’gbèzi siséé... Hein ? Tu ne peux plus nier en disant...

Le Démon : Maa gbèzou… Je ne nierai pas…

HubertElie : …mandila m’bou, mandiyodi m’bou... Je n’ai pas fait cela, je n’ai pas dit cela…
(« Tu ne peux pas nier en disant : Je n’ai pas fait cela, je n’ai pas dit cela »…)

Le Démon : Mandini yodou… Je continue à parler
(A comprendre donc : « Je ne nierai pas mes paroles, et je continue à en dire, que je ne nierai pas non plus »).

HubertElie : Èèh ? N’bizou n’gbèzi lèlèo. N’bizou n’gbèzi. N’est-ce pas ? Tu ne peux plus nier maintenant. Tu ne peux plus nier.

Le Démon : La tou, ti kpadéou ! Monte bien le volume, pour qu’on entende bien les paroles !

HubertElie : N’bizou n’gbèzi ! Mandi yodinang. Ma liw ma liziou mèndè photo, mandi yodinang. Gna, gna…gnadjalina tom, m’bazim bozou si èbè malaki. Gna...gna…gnadjalina tom bozou. N’wolo ni…n’wèni…ni n’dja kparaou ni n’lou mèndè appareil. Gna, gna labina. Lèlèo lè…Tu ne peux plus nier ! Je ne t’avais pas parlé. Je suis sorti (de ma chambre) pour prendre mes photos (chez moi), je ne t’ai pas parlé. Et toi, c’est toi…c’est toi qui as commencé le problème, tu a s commencé à me demander ce que je fais. C’est toi…c’est toi…c’est qui a commencé à m’interroger. Puis tu es allé…tu étais en train…de chercher de chercher un bâton pour frapper mon appareil. Toi, c’est toi qui as fait cela. Et maintenant donc…

Le Démon : ???
(Des paroles inintelligibles…)

HubertElie : Yé mandaa…mandaassiming, lèlèo manzimang lè. Si je ne…si je ne te connaissais pas, maintenant ça y est, je te connais.
(Des propos très lourds de sens: la conclusion magistrale: en ayant rencontré ce phénomène, j'ai rencontré Satan le Diable. Si je ne savais pas ce qu'être Satan le Diable, je le sais maintenant à partir de ce 12 août 2007...)

Le Démon : ???
(Encore des paroles inintelligibles, des formules étranges, comme des incantations... )

HubertElie : Manzéé, yé mandaassiming, lèlèo manzimang lè. Je te dis, si je ne te connaissais pas, maintenant ça y est, je te connais.
(Je répète cette phrase très importante)

Le Démon : Èèh, n’zimam. Oui, tu me connais.
(A comprendre : "Oui tu m'as vu maintenant. Et alors?" Il veut simplement me faire comprendre que ce n'est pas demain la veille que le monde découvrira ce que j'ai découvert. Je pourrai raconter tout ce que je veux à qui veut m'entendre, on ne me croira pas. Je ne réussirai qu'à convaincre les gens que je suis fou ou que je délire, et il s'emploira à ce que les gens me voient ainsi.)

HubertElie : Lèlèo manzimang. Maintenant je te connais.

Le Démon : ???
(Encore des paroles inintelligibles…)

HubertElie : C’est ça, n’nawa ? Hein ? Èyou laki è doumiè èdè dadaa, ni, bidjèyoung swé, bidjèyoung si n’guè wé ? N’guè wé ?C’est ça, vois-tu ? Hein ? Un homme fait son travail dans sa maison, et, en quoi cela te dérange ? Cela te gêne parce que tu es quoi ? Tu es quoi ?

Le Démon : ???
(Toujours des paroles inintelligibles… Des incantations... dont l'effet manifeste sur ma psyché est de me faire répéter en boucle les mêmes choses, bref de parler comme un fou.)

HubertElie : Mongom gnèdè yawé ? Mongom gnèdè ? Ma lii ? N’dong si mali ? Mongong malawé gnèdè ? Est-ce que je suis venu chez toi ? Suis-je venu chez toi ? Que je sorte ? Tu dis que je sorte ? Je vais venir faire quoi chez toi ?

Le Démon : N’guiliou hou tom… ??? Tu juges trop… ???
(Propos pas clair: « N’guiliou hou tom tam tinè tam tinè tchinè » ou quelque chose de ce genre…
Il semble me dire que je me prends plus que ce que je suis en jugeant les gens de son espèce, dont je sous-estime les pouvoirs et leurs nette supériorité sur mes pouvoirs.)

HubertElie : Yé…yé mongom gnèdè, n’dong si mongom mandjang tom. Si…si je viens chez toi, tu diras que je suis venu te provoquer chez toi.

Le Démon : N’guiliou hou tom… ??? Tu juges trop… ???
(La même formule peu claire...)

HubertElie : Èèh ? N’est-ce pas ?
(Ne le comprenant pas, je poursuis mon réquisitoire.)

Le Démon : ???

HubertElie : N’niwa ? Mongom gnèdè, n’dong si mandjang tom. Lèlèo lè, mandaassiming, lèlèo manzimang, gna dido n’zou appareil da lè. As-tu compris ? Si je viens chez toi, tu diras que je suis venu te provoquer. Et maintenant, si je ne te connaissais pas, maintenant je te connais, toi aussi tu es entré dans l’appareil à présent.
(Là il ne me réponds plus. L'essentiel est dit. Ce que je devais découvrir a été découvert. Il s'adresse à ses acolytes, il débite des incantations, qui de plus en plus embrouillent mon esprit, et je tourne en rond.... Ce contact avec ce phénomène (l'Esprit Impur, le Diable) a un effet néfaste sur ma psyché. Il faut refaire le plein du Saint Esprit chez moi. Je comprends cette fois-ci que j'ai intérêt à mettre fin à ce dialogue avant qu'il ne soit trop tard...)


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